PROMETHEE

Robert GAUTHIER




Figure 1 Tziganov

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Seul Prométhée connaît le danger qui guette le pouvoir de ZEUS. Celui-ci peut l’emprisonner dans les liens les plus contraignants, il n’obtiendra rien avant d’avoir pactisé avec lui, avant d’avoir gagné sa collaboration. L’intelligence du Titan est nécessaire pour donner au souverain des Dieux le pouvoir absolu de lier et de délier, sans quoi sa royauté pourrait toujours être remise en question.

Ruse du Bœuf

Les hommes qui partageaient autrefois la table des Dieux se querellèrent avec eux. Pour régler le différend, Prométhée joue le rôle de médiateur.

Prométhée entreprend de sacrifier un bœuf énorme.

L’animal est partagé en deux parts inégales : d’un côté, la viande cachée sous la peau peu appétissante du ventre de la bête, de l’autre, l’ensemble des os, mais recouverts d’une graisse brillante et de belle apparence.

Prométhée qui a machiné ce partage frauduleux invite ZEUS à choisir la part qui lui plaît le plus. ZEUS, qui connaît la supercherie mais joue le jeu, répond à Prométhée en prenant les ossements cachés sous la graisse.

Vengeance de ZEUS

D’un coup, la bile emplit son cœur : pour se venger, il imposera désormais aux hommes, favorisés par la tromperie de Prométhée, d’avoir besoin de se nourrir de chair et de sang et d’être ainsi condamnés à la vie brève. Ils sont ainsi radicalement séparés des Dieux immortels, auxquels sont réservées les «super nourritures», ambroisie, nectar, fumets et odeurs.

Après ce partage sacrificiel, ZEUS veut punir Prométhée de l’avoir trompé : il interdit aux hommes de faire usage du feu pour cuire les viandes et se nourrir.

Rapt du feu

C’est alors que Prométhée s’en va voler le feu de ZEUS pour en faire cadeau à l’humanité.

Nouvelle vengeance PANDORA

En échange de quoi ZEUS à son tour, envoie aux hommes un piège redoutable, auquel nul ne réussit à échapper. C’est la femme, la première, car dans l’âge d’or tout se passe entre hommes.

Cette femme, désirable et séduisante, n’a rien de plus pressé, une fois arrivée à destination, que de soulever le couvercle de la jarre où étaient enfermés les maux et les maladies. Depuis lors, les hommes sont condamnés à la vieillesse et à la mort.

Interprétations

  1. LE RUSÉ

Figure 2 JORDAENS Prométhée et Hermès

Titan, fils de JAPET, Prométhée est le « prévoyant » : il connaît tout d’avance, il a tout prévu, contrairement à son frère, Épiméthée, qui ne comprend qu’après.

La puissance de ZEUS est tenue en échec par le savoir de Prométhée qui en sait plus que tout Dieu ou tout homme mortel. ZEUS a triomphé des Titans, mais il est menacé par un mariage avec une femme dont il aura, sans qu’il s’en doute, un fils plus puissant que son père

Prométhée, (Celui qui réfléchit avant), qui était plus avisé qu'Atlas ou Ménoetios, avait gardé une neutralité prudente au début de la Titanomachie, puis ayant soupçonné l'issue de la révolte de Cronos il préféra combattre aux côtés de Zeus; il persuada Epiméthée d'en faire autant.

Il était, à la vérité, le plus avisé de toute sa race, et Athéna, à la naissance de laquelle il avait assisté lorsqu'elle avait jailli tout armée de la tête de Zeus, lui enseigna l'architecture, l'astronomie, les mathématiques, la navigation, la médecine, la métallurgie et bien d'autres arts fort utiles qu'il communiqua aux hommes.

Prométhée épousa Pronoia une Océanide, fille d'Océan et de Téthys, ou une Néréide, fille de Nérée et de Doris et de leur mariage naquit Deucalion, héros du déluge. 
Toutefois le scholiaste d'Apollonius de Rhodes cite Clyméné comme épouse et ajoute un enfant du nom d'Hellen.

Il était admis dans l'Olympe et dans la familiarité des Immortels. Avait-il une sourde rancune contre les destructeurs de ses frères et de sa race, ou bien avait-il d'autres motifs de s'intéresser aux humains?

Il est vrai qu'une tradition assez tardive faisait de Prométhée le créateur de la race humaine. Il aurait façonné le premier homme avec de la terre et de l'eau, voire ses propres larmes, auquel Athéna insuffla la vie. Pausanias dit avoir vu à Panopée, en Phocide, des morceaux d'argile durcie qui avaient l'odeur de la peau humaine et qui passaient pour être les restes de la glaise employée par Prométhée.

Mais cette légende est en contradiction avec l'opinion courante qui attribuait aux hommes une origine plus ancienne et plus noble. Pindare disait« Hommes et dieux, nous sommes de la même famille ; nous devons le souffle de la vie à la même mère. »Tant que Cronos avait régné, l'entente s'était maintenue entre les dieux et les hommes. Hésiode raconte qu'« alors, les repas étaient pris en commun, les assemblées étaient communes entre les dieux immortels et les humains. »Tout changea avec l'avènement des Olympiens. Zeus prétendit imposer sa suprématie divine non seulement aux anciennes divinités mais aussi aux hommes.

Il est aussi possible qu'il ait voulu compenser les bêtises commises par son frère Epiméthée. Celui-ci avait voulu se charger de la répartition des qualités entre les animaux et les hommes qui venaient d'être créés comme le raconte Platon dans son Protagoras. Il dota les animaux des meilleures qualités et quand le tour des hommes fut venu il ne restait presque plus rien.

L'espèce humaine restait donc dépourvue de tout, et il ne savait quel parti prendre à son égard. Dans cet embarras, Prométhée survint pour jeter un coup-d ‘œil sur la distribution. Il trouva que les autres animaux étaient partagés avec beaucoup de sagesse, mais que l'homme était nu, sans chaussure, sans vêtements, sans défense. (Platon, Protagoras)

C'est pour cela que Prométhée jugea qu'il était indispensable que les hommes aient à leur disposition le feu pour utiliser au mieux les arts et les techniques.

  1. SACRIFICES

Figure 3Prométhée dérobant le feu 
1637 , Jan COSSIERS
© Musée du Prado

Rapidement Zeus, s'irrita de voir les divers talents des hommes mais aussi de voir leurs pouvoirs s'accroître sans cesse d'autant plus que Prométhée leur avait fait profiter de tous les enseignements qu'Athéna lui avait auparavant prodigués.

Un jour, une querelle éclata à Sycione, au sujet d'un taureau offert en sacrifice: personne n'était d'accord sur les morceaux qui devaient être consacrés aux dieux et ceux qui revenaient aux hommes. Prométhée, fut appelé pour être l'arbitre du conflit et tout le monde admis qu'une fois la règle établie, tous devraient la respecter.

Prométhée dépeça et découpa le taureau et avec la peau il fit deux sacs qu'il remplit des morceaux qu'il avait découpés.« D'un côté il enferma dans la peau les chairs, les intestins et les morceaux les plus gras ; de l'autre, il disposa avec une perfide adresse les os blancs qu'il recouvrit de graisse luisante. »
Lorsqu'il demanda à Zeus de choisir celui-ci, facilement trompé, choisit le sac contenant les os et la graisse qui fut désormais la part réservée aux dieux.

Zeus,« ayant écarté la graisse éclatante de blancheur, devint furieux quand il aperçut les os blancs de l'animal ». Toutefois il ne put se dédire alors dans sa colère, il retira le feu inextinguible aux hommes infortunés qui vivent sur la terre.

On peut se demander comment le tout puissant Zeus ait pu se laisser berner aussi facilement et certains pensent qu'il avait déjà en tête la suite de l'histoire.

  1. SANS FEU

Figure 4 Prométhée dérobant le feu 
Christian GRIEPENKERL

Sans le feu, impossible de cuire les aliments, impossible de s'éclairer lorsque la nuit a jeté son manteau bleu sur la terre, impossible de se réchauffer durant les froides journées d'hiver, et impossible de forger les métaux.

Prométhée se rendit aussitôt chez Athéna et la pria de le faire entrer secrètement dans l'Olympe, ce qu'elle lui accorda. Aussitôt qu'il y fut parvenu, il alluma une torche au char de feu du Soleil et il en détacha un morceau de braise incandescente qu'il glissa dans la tige creuse d'un fenouil géant. Puis, éteignant sa torche, il s'enfuit sans être aperçu pour revenir sur la terre.

Dans une version alternative, l'astucieux Prométhée se rendit dans l'île de Lemnos, où se trouvaient les forges d'Héphaïstos, et il y déroba une parcelle du feu sans se faire voir. Il l'enferma dans une férule et retourna sur la terre.

Puis il donna le feu aux hommes. Bien entendu quand Zeus apprit que Prométhée s'était une nouvelle fois joué de lui, il jura de se venger aussi bien contre le voleur que contre les hommes qu'il protégeait.

  1. PANDORE

Zeus donna l'ordre à Héphaïstos de fabriquer une femme en argile à l'image des déesses puis les quatre Vents d'insufflèrent la vie en elle et toutes les divinités lui donnèrent un don.

Figure 5 Pandore ouvrant la boite 
par Boris VALLEJO

Cette femme, Pandore, la plus belle qui fût jamais créée, Zeus l'envoya en présent à Epiméthée, sous la conduite d'Hermès. Mais Epiméthée, qui avait été prévenu par son frère de n'accepter aucun cadeau venant de Zeus.

Puis Epiméthée, très ému par la beauté de Pandore, s'empressa de l'épouser. Peu après, elle ouvrit une jarre, que Zeus lui-même avait recommandé de tenir close et dans laquelle il avait enfermé tous les maux capables d'affliger le genre humain : notamment la vieillesse, le travail, la maladie, la folie, le vice et la passion. Tous les maux se répandirent au-dehors en une immense nuée et piquèrent Epiméthée et Pandore sur toutes les parties du corps puis s'attaquèrent aux mortels. Cependant la trompeuse Espérance, qui était aussi enfermée dans la jarre, les dissuada d'un suicide général.

  1. SUPPLICE

De plus en plus irrité par la rebellion continuelle de Prométhée, Zeus le fit enchaîner, nu, à une rocher dans les montagnes du Caucase ( ou à une colonne) et un aigle (ou un vautour) lui dévorait le foie toute la journée. Cet animal vorace faisait parti de la dangereuse progéniture d'Echidna et Typhon. En plus il n'y avait pas de terme à sa souffrance, car toutes les nuits son foie se reconstituait.  Et Zeus pour excuser sa cruauté, fit circuler une histoire qu'il avait inventée de toute pièce: Prométhée venait sur l'Olympe pour avoir aventure amoureuse secrète avec Athéna (scholiaste d'Apollonios de Rhodes). Malgré son supplice, Prométhée persista dans son attitude de révolte. Dédaigneux des plaintes et des prières humiliantes, il ne cessait de défier le maître de l'Olympe et d'exhaler sa haine en apostrophes violentes. Ne détenait-il pas d'ailleurs un secret redoutable intéressant l'avenir même de Zeus ?

  1. PARDON

Enfin, après trente années de souffrances — d'autres disent trente mille ans — il fut, avec la permission de Zeus, délivré par Héraclès, qui tua l'aigle d'une flèche en plein cœur et rompit les chaînes du prisonnier. Cependant, comme il l'avait un jour condamné à un châtiment éternel, Zeus stipula que pour donner l'impression d'être toujours prisonnier, il devrait porter une bague faite du métal de ses chaînes et sertie d'une pierre du Caucase, et ce fut la première bague sertie d'une pierre.

Figure 6 Prométhée par Elsie RUSSELL

Celui-ci révéla alors à Zeus son fameux secret et lui apprit que, s'il continuait à poursuivre de ses assiduités Thétis, la fille de Nérée, il risquait de voir naître un fils qui le détrônerait. Peu soucieux d'encourir la mésaventure de son père et de son aïeul, Zeus ne poussa pas plus avant son entreprise amoureuse et imposa à Thétis de s'unir avec un mortel, Pélée.

Pour remercier Héraclès, Prométhée lui donna quelques informations sur la façon de trouver et de cueillir les pommes d'or du jardin des Hespérides. Pour d'autres auteurs c'est Nérée qui fournit l'information.

Prométhée cependant ne pouvait acquérir l'immortalité que si quelque immortel consentait à échanger sa destinée contre la sienne. Or le centaure Chiron, qui avait été touché par une flèche empoisonnée d'Héraclès, désespérant de voir guérir sa blessure, demanda, pour mettre fin à ses souffrances éternelles, de se séparer de son immortalité. Zeus accepta l'échange, et le fils de Japet prit dès lors définitivement place parmi les immortels sur l'Olympe.

Ce don d'immortalité est difficile à comprendre puisque à priori Prométhée est immortel en tant que fils d'un Titan. Peut-être faut-il entendre que Zeus avait promis de délivrer Prométhée de son supplice à la condition qu'un immortel consente à "mourir" pour lui.

  1. Interprétations des anciens

Les cyniques sont anti-prométhéens, ils protestent contre l’invention du feu, contre la dénégation de la vie sauvage que partagent les animaux et les peuples barbares. Ils prônent le manger cru et la vie simple des premiers hommes qui buvaient l’eau des sources et se nourrissaient de glands ramassés et de plantes cueillies.

Refuser Prométhée, c’est entreprendre de déconstruire une société et une civilisation dont le Porte-Feu a été le symbole et le héros.

Eglise 

Il est plus significatif qu’étonnant de constater la mise en sommeil à peu près totale du mythe de Prométhée.

Eschyle

Des sources grecques de la légende, on ne s’étonnera pas que celle d’ Eschyle soit la plus exploitée alors (Hésiode est peu fréquenté par l’humanisme des Lumières et, plus curieusement, le dialogue de Lucien, Prométhée ou le Caucase , véritable pamphlet contre ZEUS, n’est guère utilisé). Eschyle avait consacré à Prométhée une trilogie dont on sait que le Prométhée enchaîné nous est seul parvenu ; le Prométhée délivré qui lui faisait suite est perdu, de même que le Prométhée porte feu 

HUGO

L’accent est mis néanmoins avec une insistance plus ou moins exclusive sur l’un ou l’autre des trois aspects. Plus tard, par exemple, le romantisme identifiera couramment Napoléon captif à Sainte-Hélène à Prométhée enchaîné sur le Caucase (ainsi Hugo dans Le Retour de l’Empereur et de nouveau dans L’Expiation) ;

VINCENZO Monti

C’est la dernière chose qu’aurait bien pu prévoir le jacobin italien VINCENZO Monti lorsqu’il entreprenait, en 1797, un poème épique, intitulé Il Prometeo, à la gloire du révolutionnaire libérateur sous les traits duquel l’Italie saluait alors le jeune général Bonaparte.

Beethoven

Ballet pour Les Créatures de Prométhée de Vigano,

Beethoven compose une musique de ballet pour Les Créatures de Prométhée de Vigano, où le rôle civilisateur de Prométhée, maître des techniques et des arts, est presque seul envisagé dans la plus pure tradition de l’Aufklärung ; par Vigano, il est sans doute informé de l’entreprise de Monti;

Thème du finale de sa Symphonie héroïque 

On ne s’étonnera pas dès lors de le voir reprendre le thème final du ballet, destiné à glorifier le triomphe de Prométhée, pour en faire le thème du finale de sa Symphonie héroïque (dont on sait qu’elle se nommait primitivement Symphonie Bonaparte).

Goethe

Il ébauche quelques scènes pour un Prometheus qui demeurera inachevé ; la dernière est le cri de révolte et de défi lancé par Prométhée aux Dieux : «Je ne sais rien sous le soleil de plus misérable que vous, Dieux ; [...]. Moi, t’honorer ; À quel titre ; [...]. Qui a forgé cet homme que je suis, sinon le temps tout-puissant et le destin éternel, mes maîtres et les tiens ; [...]. C’est ici que je demeure, formant des hommes à mon image, pour souffrir, pour pleurer, pour goûter les plaisirs et les joies, et t’avoir en mépris, comme moi ;»

Puis, bien des années plus tard, Goethe écrit, sans l’achever non plus, une Pandora ou Prométhée, veut changer le monde, se voit opposer son frère Épiméthée qui accepte sa destinée et s’en réjouit.

SCHELLEY

SCHELLEY publie son Prométhée délivré (Prometheus Unbound ), l’un des sommets de son œuvre, a l’athéisme militant.

KARL MARX

MARX repartira du texte même d’Eschyle pour lancer un cri de guerre qui n’est pas si loin de la prophétie de SCHELLEY : «La philosophie fait sienne la profession de foi de Prométhée : En un mot, j’ai de la haine pour tous les Dieux ; Dans le calendrier philosophique, Prométhée occupe le premier rang parmi les saints et les martyrs».

GIDE

GIDE parodie le vieux Titan dans son « Prométhée mal enchaîné » (1899).

Fabricant d’allumettes, en rapports avec le banquier ZEUS, Prométhée met toute sa joie masochiste à nourrir de son foie un aigle, et fait une conférence : «Premier point : il faut avoir un aigle. Deuxième point : d’ailleurs nous en avons tous un.» Et puis, un beau jour, comprenant le ridicule de son délectable supplice, il tue son aigle pour le manger à son tour.

NIETZCHE

Coïncidence étrange : c’est l’âge de la mort de Dieu qui réduit le mythe à ne plus prêter qu’à rumination vertueuse ou à parodie désinvolte. Et c’est pourtant le héraut de la mort de Dieu, NIETZCHE, aventurier porte-feu, insurgé, qui refuse de se renier dans les souffrances de son drame personnel, annonciateur d’une liberté nouvelle et d’un rire neuf, qui a su le mieux inventer la démarche d’une pensée et d’une vie authentiquement Prométhéennes



Prométhée, le bienfaiteur de la race humaine, que certains considèrent comme faisant partie de la famille des Titans, est le fils du Titan Japet et de l'Océanide Clyméné.
 Toutefois Eschyle le considère comme le fils de la sage Thémis, seconde épouse de Zeus, qui lui aurait enseigné la sagesse et lui aurait confié quelques secrets capables de troubler la quiétude de l'Olympe.
 Selon une tradition minoritaire, le Géant Eurymédon abusa d'Héra alors qu'elle était encore dans sa famille; elle conçut Prométhée. Alors quand Zeus, après avoir épousé Héra, eut vent de cette histoire, il rejeta Eurymédon au fond du Tartare et profita de la première occasion pour faire enchaîner Prométhée. 

Prométhée avait trois frères : 
• 
Atlas se révolta contre Zeus et reçut comme châtiment de soutenir la voute céleste; 
• 
Epiméthée (Celui qui réfléchit après coup) épousa Pandore; 
• 
Ménoetios lutta contre les Olympiens, il fut foudroyé par Zeus et envoyé dans l'Erèbe ou le Tartare, en châtiment de « sa méchanceté et de son audace sans mesure » (Théogonie, 510-515).

  1. ICONOGRAPHIE

Figure 7 Héraclès délivrant Prométhée
Christian GRIEPENKERL
 

Figure 8Création de l'homme par Prométhée 
Jean-Simon BERTHELEMY
© Musée du Louvre 

Figure 9 Héra et Prométhée
Intérieur de coupe de Douris, 
© BNF

  1. FILIATION

    Clymène
    ( ou Asia)

    Japet

    PROMETHEE

    Epouse

    Enfants

    Pronoia

    Deucalion

  2. SOURCES


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